2017 c'était pas pire si ?

En ce début de mois de Janvier, il est de circonstances de faire son « best of 2017 » et de souhaiter à ses proches (et moins proches d’ailleurs), bien des choses. Puisque je n’ai pas écrit depuis un moment et que le peuple (enfin Marion surtout) me réclame, je m’y attelle de ce pas.
Alors pour moi 2017 c’était quoi ? (A suivre, une liste pas alphabétique, et pas chronologique non plus) :

La mort de Johnny : 

Le top du top des vedettes

Un événement qui sert d’accroche; assez récent pour qu’on s’en souvienne et assez léger pour qu’on en rigole tout de même. La mort de Johnny, ça n’a pourtant pas été simple. En même temps, quand on y pense, on dit « Johnny », on sait qui c’est. Le plot twist serait que je vous parle ici, non pas de Johnny Hallyday le chanteur à succès, mais de Johnny, le caniche borgne du rez de chaussée. 
Je vous rassure, ce n’est pas le cas, j’habite au 6eme, et les chiens du rez de chaussée, concrètement, j’en n’ai rien à battre.

Parlons donc de la disparition tragique de Jean Philippe Smet. On l’avait vu venir pourtant, notamment du fait du diabète de la star, conséquence d’un sucrage de fraises intensif. Néanmoins, ça m’a fait quelque chose. Sans que je m’y attende bien sûr, insidieusement. Ça a commencé par un « Ah le con, on va se taper Tennessee toute la journée, ça me les casse » et ça s’est terminé en « Aaaaah critiquez pas Johnny hein ! Si t’aimes pas Johnny, t’aimes pas la France ! » (J’ai jamais fait dans la demie mesure). 
Je suis une grande sensible, j’ai donc chialé comme une madeleine dans ma caisse en allant au travail ce matin là. J’écoutais Line Renaud qui parlait de son Johnny, ce « gosse de 17 ans tellement beau ». 

Je vous entends déjà, ou plutôt, je vous ai assez entendu, défenseurs du bon gout et de la « vraie musique », du « vrai talent », des « vrais artistes ». Johnny n’a pas composé ou écrit grand-chose, mais il a visiblement touché pas mal de monde (et pas à la façon du curé de la paroisse d’à côté hein). Je me suis surprise à connaitre beaucoup de ses tubes (plus que je n’aurais voulu d’ailleurs), et à partager la peine du pote de mes parents, J.C., qui ne sortait de son Ardèche natale que pour apprécier un concert de la star. Lui, Johnny lui a apporté la poésie, la musique, et des choix capillaires et vestimentaires douteux. C’était ça Johnny, l’incarnation d’un artiste populaire sans qu’il ne soit besoin de préciser « dans le bon sens du terme ».

La première année de Trump : 


Pas besoin de faire tout un paragraphe sur le sujet, un seul tweet suffira à résumer mon incompréhension et mon sentiment de « WTF ? » survenant dès que j’entends parler de lui. (Mais sinon, je pourrais en parler longuement en expliquant que je n’étais pas forcément pour Hillary à la base, mais que là, quand même, le mec atteint des sommets, et que même si je ne me sens pas du tout à même de juger, je reste pantoise face à un tel niveau de stupidité).

Pour mon papa et ma maman : "Pourquoi Kim jong-un m'insulte en me traitant de "vieux" alors que je ne l'aurais jamais traité de "petit gros" ?  Et bien, moi qui fais tout pour que nous soyons amis - peut être que ça arrivera finalement"

L'élection d'Emmanuel Macron :

Là non plus, je ne referai pas l'histoire (j'avais d'ailleurs déjà consacré un article au sujet ) cette élection a été une suite de rebondissements, de complots, et de WTFuckerie. Je retiendrai donc juste une chose, cette phrase, issue d’une soirée arrosée entre amis qui résume à mes yeux, assez bien l’ambiance du moment : « Non mais Macron, il est issu d’un milieu populaire ! Non mais je veux dire, il vient pas de Paris quoi, et puis il a de super yeux ». 
Sinon, ça va, on se fait un peu chier avec Macron parce que, à part les insoumis, les gens ont pas l’air mécontents pour une fois (enfin j’en sais rien, je regarde pas la télé, mais quand on ressemble à Boris Vian on ne peut pas être foncièrement mauvais si ?).
Une paire de loches, je vous raconte pas.

L'affaire Weinstein et l'épopée #BalanceTonPorc

En un mot : EPIC ! 
Septembre : Je rentre dans une entreprise ou je constate des manquements graves à la bienséance, à la parité, la morale et la logique (on en parle en MP TMTC, TKT J’AIME MA BOITE), et là BIM affaire Weinstein. Autant dire que les mecs ont commencé à raser les murs et que ça se passe beaucoup mieux depuis.

LA PUISSANCE DE LA VULVE MEC ! TU PEUX PAS TEST ! 

Concernant le hashtag #balancetonporc en lui-même, il a été beaucoup critiqué, mais moi je n’ai pas vu le problème. 
« Non mais ce genre d’affaires ça doit se régler devant les tribunaux » - Oui, mais : 
Il n’y a jamais eu personne pour m’écouter quand je me suis faite discrètement prendre les mains par 2 mecs dans les rues de Reims et que je me suis réfugiée au plus vite dans le sushi le plus proche en ayant le sentiment d’être souillée (c’est vrai quoi, je sais pas où elles avaient traînées leurs mains moi…). 
Y’avait personne pour aider la fille terrorisée à l’idée que le mec qui s’était assis à coté d’elle dans le dernier tram ne descende au même arrêt qu’elle (ah bha si, y’avait bibi). 
Et puis, il y a toutes les fois où il y avait bel et bien du monde. Oui, y'avait ces flics, ces FEMMES flics, qui ont répondu à ma belle de Salamanca que « si elle se fait emmerder, c’est parcequ’elle a trop souri et que sa jupe et bien trop courte, forcément, les garçons attendent d’autres choses après ».
Cette fois où on lui a répondu que "mais pour qu'il puisse vous envoyer un SMS prouvant qu'il vous suivait, c'est qu'il avait votre numéro non ? C'est bien vous qui lui avez donné ?"
Et puis, il y a eu ce viol, cet été, dans les rues de Paris.

Vous comprendrez donc que, balancetonporc, je suis plutôt pour, car entre la justice française et la capacité des femmes à s’exprimer après avoir été agressée hein…

Pour le reste 

  • Il y a eu les catalans et leur soif d'indépendance, à leurs dépends principalement (mais ça, ils le verront vite)
  • J'ai essayé de compter les attentats cette année, je me suis arrêtée à 153, dépitée par le fait qu'il me restait plusieurs pages
  • Niveau joies : J'ai aussi trouvé du boulot, et mon retour de Finlande n'a été qu'une succession de joies et de retrouvailles.

En gros, 2017 c'était pas pire. Maintenant, on prends de bonnes résolutions pour 2018, et on s'attache à ne pas les tenir, histoire de ne pas être en rade en 2019 (perso : Arrêter le chocolat et la bière). 

En vrai, ce que je retiens de 2017, c'est la beauté des dernières images de Cassini <3 RIP petit ange parti trop tôt

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