De ma recherche d'emploi part II

Après une rapide re-lecture de la partie 1, je viens de me rendre compte qu'il y avait des TAS DE CHOSES dont il fallait que je parle dans cette partie 2. J'hésite même à faire un partie 3 mais heu non... Vite, qu'on en finisse.

J'annonce, j'ai trouvé du travail!


Et on a bien fait tourner les serviettes


RIP Paint, petit ange parti trop tôt

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Allez je rigole, je vais quand même vous en dire un peu plus. 
Donc oui, j'ai trouvé un travail. Et je vous parle pas d'un job de fille de mauvaise vie où j’arpenterais les rues de ma ville en faisant chavirer les coeurs des âmes perdues. Non, non, je vous parle d'un CDI de chargée de webmarketing dans une entreprise au superbe nom de Visiativ, à Lyon. 


Et ouais, c'est ça la puissance intellectuelle, Bac+5 les enfants.

Donc voilà, j'ai décroché un job qui, je pense, va être top, dans une boite top, avec des gens tops, mais ce fut au prix de nuits sans sommeil (ou presque).


Ça a commencé en Mars. Rapidement je me suis inscrite sur un max de sites et d'applis et entre 2 appels pour de la vente pyramidale j'ai décroché des entretiens, 3 pour être précise. Des belles boites hein! Microsoft, Publicis, TBWA... Des trucs classi secla qui auraient fait de l'effet sur mon CV et j'ai donc refusé un poste en cabinet de conseil pour poursuivre le process avec ces entreprises (en même temps, c'est vrai le conseil j'en avais rien à foutre). Après des entretiens au demeurant agréables, plus de nouvelles. Zéro, nada, que dalle!
Dans cette situation, tu rafraichis tes boites mails frénétiquement en te disant "Non mais c'est pas possible ils avaient dit qu'ils me faisaient un retour rapide!", tu écris des mails qui restent sans réponse et tu appelles des boites vocales.

Merci la vie.

Suite à cela, j'ai mis ma recherche en pause, fait une "petite" déprime et ai fini mes études. 
Quand je dis "déprime" on va dire "période durant laquelle j'ai du gérer une recherche d'emploi infructueuse, un mémoire, un déménagement, des relations sociales compliquées et un état psychologique alarmant". Mais à part ça, ça allait.


En bonne accro aux réseaux sociaux que je suis, j'ai quand même fait un post Linkedin avant de rentrer chez mes parents en Ardèche. Vous savez Linkedin, ce réseau où les offres d'emplois côtoient les citations inspirantes sur fond de dauphins au crépuscule?  Et ben voilà, j'y suis allée de mon "hep les mecs! Je cherche du taf! Et pas comme serveuse vous serez gentils".

Sauf que ce post a marché, voire TROP bien marché.
En 1 mois il a généré:
  • 402,895 vues (en constante augmentation encore à ce jour)  
  • 3979 likes  
  • 153 partages  
  • 153 commentaires  
  • 55 prises de contact (mail et inmail) 
  • Une augmentation exponentielle du nombre de mes relations (je suis passée de environ 400 à plus de 1000 aujourd'hui) 
  • 10 entretiens téléphoniques  
  • 4 entretiens physiques  
  • 1 CDI

Le post dans son milieu naturel

Comme vous l'imaginez, ma période de chômage a commencé très fort et disons que j'ai pas vraiment eu le temps d'alimenter les chiffres... J'étais à 2 doigts de faire de la sous traitance mais après un bon tri, j'ai programmé 4 entretiens physiques en région Rhône-alpes (the place to be, TMTC).

Parce que oui, je me suis permise de faire du tri. Vous n'imaginez pas le nombre de "postes hyper enrichissant pouvant intervenir en complément de revenus" qu'on m'a proposés. 

Il y a aussi eu tous les postes sous payés en start-ups intergalactiques pour lesquels il fallait que je sois quadrilingue, détentrice d'un doctorat en astrophysique et où une médaille olympique en GRS était un plus (mais hé! Ça se mérite un baby-foot!).

Je vous passe l'épisode "entretien génial chez Visiativ" car ce sera ma nouvelle boite et j'ai pas grand chose à dire à part: BOUYAKACHA Je suis chargée de webmarketing à la rentrée! Et en plus, je vais bosser avec des gens qui croient en mon potentiel et sont prêts à me former. 

Oh oui une formation!

Pour le reste, j'ai d'abord eu un entretien chez Haulotte (vous savez les nacelles élévatrices de chantiers tout ça?). Première grosse erreur de ma part, je me suis plantée de jour (BRAVO ELSA! BRAVO! BIEN OUEJ!). Heureusement la recruteuse a été sympa, m'a permis de venir le lendemain et ma assuré que "y'a que ceux qui ne bossent pas qui ne font pas d'erreur". Certes, merci madame. Concrètement, bonne expérience, je me voyais déjà vendre des nacelles à des couvreurs et faire des démonstration vêtue d'une robe légère. Néanmoins, ils ont un peu tardé à me rappeler et les nacelles élévatrices c'était pas sexy.  

NEXT.

Ensuite, j'ai eu 2 autres entretiens dans des entreprises que je ne citerai pas:

-Tout d'abord: Une grosse et belle agence de communication "tout compris" à Grenoble (dont le nom fait fortement penser à celui du président de l'OL). Ils m'avaient contactée car j'avais fait savoir que j'étais intéressée par un post de chef de projets. Au téléphone, ils m'ont dit qu'au mieux je serai consultante et ont fortement insisté pour que je leur parle de ma superbe expérience à La Haute Société, autre (merveilleuse) agence de communication à Grenoble. MAIS OK, ADMETTONS QUE CE SOIT NORMAL, Y'A PAS DE SOUCI! Je me rends à l'entretien, ma veste et mon pantalon dénotent un peu au milieu de tout ces shorts et claquettes. Je rencontre 2 personnes et je sens bien que ça va pas l'effectuer. On parle plus de La Haute Société que de moi et je me sens un peu mal à l'aise. Viens la question fatidique de l'avancement de mes recherches: "Ah vous savez, y'a une dévaluation en termes de salaire entre Lyon et Grenoble". Woké mec, t'as de la chance que je kiffe Grenoble ma race, parce que sinon...
1 semaine plus tard, le mec me renvoi un mail en me disant que ma candidature n'a pas pu être retenue pour le poste de consultant webmarketing car je n'ai pas les compétences requises. Autant vous dire que je me suis fait un plaisir de lui répondre que j'avais accepté le poste de chargée de webmarketing dans une autre entreprise, plus grande, plus belle aussi (et à Lyon, avec un salaire en conséquence).

-Enfin, l'entreprise qui m'a valu de faire un peu attendre Visiativ, une belle entreprise à Lyon spécialisée Big Data et compagnie. Premier contact par Inmail puis par téléphone. Hyper cool. Une fille vraiment fraiche, sympa, j'avais bien envie de bosser avec elle. On se rencontre et là elle me présente 2 autres types. Un que je n'entend pratiquement pas durant l'entretien et l'autre.... Un monument. On se serait cru dans l'Arme Fatale; un bon flic et un mauvais. Le mec ne parle à aucun moment de mes compétences, vend sa boite à balle et fini par dire "Tu te prétends communicante mais ton CV est sacrément moche". Woké mais du coup tu me donnes des conseils ou pas mon gros? Ah non. Juste non. Mon CV est, et restera moche. 
Et puis, j'avoue le coté "Hahaha si tu vas chez Visiativ bha tu vas bien te faire chier!" m'a un peu refroidie. Nous ne partagions visiblement pas les mêmes valeurs...

Tu le sens le gros con en agence qui crache sur ses clients?

Donc voilà, j'ai accepté l'offre de Visiativ et ai décidé de faire un post de statistiques et remerciements sur Linkedin. Post couronné de succès lui aussi, et j'ai donc reçu de nombreux inmails et commentaires pour savoir comment je faisais pour faire un tel reach et quelle était ma technique secrète de webmarketeuse hyper douée?! J'ai donc répondu en y mettant toute mon expertise.
 
Le webmarketing?
J'ai expliqué, qu'outre le fait qu'un réseau important et un secteur propice étaient des atouts majeurs pour le succès d'un post, celui-ci devait posséder certaines caractéristiques.
Un bon post doit donc, selon moi, être:
-Original et qui ne pas commencer par "étant en recherche d'emploi"
-Synthétique et bien présenter ses compétences et aspirations 
-Honnête concernant sa personnalité et ses exigences 
-Suivi; il faut prendre le temps de répondre à toutes les sollicitations (mails, inmails, téléphone, commentaires...) de manière professionnelle et cordiale 
-Bien écrit (attention aux fautes grossières; si on en remarque, on modifie ou on s'excuse) 

Néanmoins, stupeur quelle ne fut pas ma lorsque pour seule réponse à ces inmails personnels (et personnalisés) de simples pouces vers le haut reçu-je! 

C'est insupportable dans une conversation amicale (t'entends?!), alors professionnelle...
Surtout que maintenant avec Linkedin, on peut envoyer des Mercis automatiques... 

D'ailleurs, je termine là dessus, juste pour être sûre que ça vous fasse bien chier et que vous reteniez la leçon.

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